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Vincent

Le voyageur au contact de l'humain

Vincent est né en 1994 dans le sud de la France, à proximité d’Aix en Provence avec un pied en ville et l’autre à la campagne. Dynamique et sociable, Vincent est un amoureux de la nature, de la musique et de sports en tout genre : Escalade, slackline, snowboard, voile, vélo (évidemment !), tennis, boxe, volleyball… Avec sa famille, il découvre et s’initie dès son plus jeune âge à la vadrouille en camping-car, à la cueillette des champignons, à la culture d’un potager,à la tenue d’un herbier et à l’entretien du poulailler. Ce mode de vie plutôt éco-responsable conduira Vincent à s’orienter dans des études en accord avec cette pratique, principalement orientées vers l'écoconstruction (Licence pro et Master en écoconstruction).

 

A Paris pour 4 ans, il s’est investi en tant qu’alternant dans la prévention et le bien-être au travail, dans l’analyse de cycle de vie (ACV) des matériaux et le suivi de chantiers à faibles nuisances, en incluant une gestion raisonnée des déchets. Ces expériences professionnelles ont été à la fois une belle découverte du « bâtiment durable », mais aussi une découverte frustrante. Voici un rapide retour d’expérience. La rédaction et la publication des Fiches de Déclarations Environnementales et Sanitaires (FDES) est aujourd’hui une obligation pour tout fabricant. Ces fiches sont le résultat d’une analyse de cycle de vie (ACV) et informent le consommateur sur son impact environnemental. La démarche est coûteuse, les petits fabricants (souvent les plus écologiques) sont écartés du marché pour cette raison.  Que le résultat de l’ACV soit bon ou mauvais, le produit sera commercialisé. En ce qui concerne l’application des normes Habitat & Environnement et NF Haute Qualité Environnementale pour la rubrique chantier propre d’un bâtiment en conception et construction, un chantier « non-propre » ne sera pas sanctionné tout au long de sa réalisation. Les points négatifs remontés par les différentes visites de sites n’apparaitront que sur un compte rendu mensuel qui finira aux oubliettes...

A contre-pied de ces expériences, l’envie de partir découvrir et pratiquer des démarches véritablement écologiques apparaît chez Vincent. Une année de césure fut révélatrice et largement à la hauteur de ses attentes. Il découvrit une vie en dehors de sa zone de confort à bord d’une goélette (voilier à deux mats) durant 9 mois entre le Costa Rica et l’Espagne, puis un mois de vélo pour rentrer à Aix en Provence.

Cette aventure a représenté une sorte de voyage initiatique car Vincent a cherché l’harmonie en s’adaptant de manière permanente à un environnement inconnu, avec les autochtones, tout en alliant proximité humaine, autonomie et indépendance, en mer comme sur terre. Du temps partagé avec les locaux fit l’effet d’un choc de culture : se contenter du nécessaire, vivre au jour le jour et en profiter. C’est à cela que chacun de nous doit aspirer pour être heureux. Simplicité, autonomie, partage.

Une fois le rêve vécu, la suite ne pouvait être autre qu’un nouveau départ. 

 

Les 10 000 kilomètres parcourus par la force du vent et des jambes ont été une source d’inspiration ainsi qu’une prise de conscience du clivage entre différents modes de vie comme le confort et l’habitat, la production ainsi que la consommation matérielle et alimentaire, l’éducation et le respect de la nature dans son ensemble et la futilité de nombreux accessoires indispensables pour les occidentaux. Durant son voyage à vélo, Vincent comme tout autre cyclotouriste a suscité la fascination auprès de nombreuses personnes ce qui lui a permis de faire passer un message, le sien étant écologique. Se contenter du minimum permet de faire durer le voyage et de s’investir pleinement dans le moment. L’urgence climatique étant une priorité dans la démarche personnelle et professionnelle de Vincent, il décide avec son ami Clarence de s’improviser « émissaire de la biosphère » dans une grande aventure à vélo. Ainsi, est né CycleHope. Ensemble ils font de ce projet une réalité. Ils se mobilisent et s'engagent pour être des acteurs de la guérison du monde.

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Clarence

L'artiste philosophe du jour d'après

Clarence Baranger est un jeune homme de 27 ans originaire de Rennes (Bretagne). Issu d’une famille d’artistes musiciens, de dessinateurs et de littéraires, il se passionne pour les arts et le travail manuel depuis son plus jeune âge.

Sensibilisé au développement durable et aux enjeux du changement climatique, il décide de débuter ses études supérieures par un IUT Génie Civil et Construction Durable qu’il effectua à Rennes. Il poursuit ensuite dans cette voie en effectuant une licence Environnement et Construction à La Rochelle, qui révéla son engagement pour la cause écologique. Un heureux hasard lui permis de partir travailler 6 mois au Québec sur une des certifications du bâtiment durable des plus exigeantes au monde : le Living building Challenge.

De retour en France, il s’installe à Paris pour poursuivre ses études en Master Bâtiment Intelligent et efficacité énergétique en alternance, en tant que Chargé de mission en contrôle technique du bâtiment à Socotec. Ce master incitant ses étudiants à développer des solutions « hign-tech » pour réduire l’impact environnemental du bâtiment ne lui sembla dès lors pas cohérent, ce qui le décida d’effectuer un second master en Management de l’écoconstruction à Paris, en alternance à Paris Habitat, le bailleur social de la Ville de Paris, en tant que Chargé de suivi environnemental de projets.

Chargé de réduire l’empreinte écologique des logements sociaux au sein du service Habitat Durable, il se passionne pour ses missions et ses études. On lui donne la responsabilité de piloter des projets novateurs tels que le projet Parisculteurs 2 dont l’objectif est de créer des espaces destinés à l’agriculture urbaine sur les toits de Paris, de participer aux réflexions du projet Democles sur le réemploi des déchets du bâtiment ou encore de créer un outil informatique servant à analyser la pertinence environnementale des projets d’architecture portés par Paris Habitat.

La conjoncture de l’emploi et son vif intérêt pour ses missions le conforte dans l’idée d’effectuer un troisième master en alternance pour pouvoir rester à Paris Habitat une année de plus. Cette année supplémentaire lui permis d’étudier les sciences de l’environnement en Master Ecologie, Biodiversité et Evolution à Angers.

La diversité de ses intérêts à toujours poussé Clarence à croiser ses savoirs et faire varier ses expériences. Cette pluralité l’a amené à concevoir l’aménagement d’un écoquartier (Bongraine, La Rochelle), à organiser l’installation de projets d’agriculture urbaine sur les toits de Paris, à jouer du violoncelle dans un groupe, à dessiner des mandalas, à être moniteur de tennis et de ski en colonie de vacances, à faire un double marathon et un voyage d'environ 1000 kms à vélo.

Le projet CycleHope est pour lui l’occasion de mettre à profit l’ensemble de ses aptitudes et de les combiner dans un projet destiné à servir le bien commun en s’investissant pleinement dans la cause principale de notre siècle : l’adéquation des activités humaines avec l’équilibre écologique de la planète.

« Ce n’est pas avec ceux qui ont créé les problèmes qu’il faut espérer les résoudre » Einstein

Les dangers que font peser le non-respect des lois, le manque de vertu et d’éthique des entreprises capitalistes laissées impunies par une politique pétrifiée, corrompue et impuissante, l’ont poussé à quitter le monde de l’entreprise.

 

Le projet CycleHope lui a paru être le projet le plus ambitieux et le plus opportun pour protéger la vie et donner de l’engouement à l’action. L’analyse de projets exemplaires, les chantiers participatifs et le travail à la ferme seront des ancrages à ses apprentissages théoriques et l’occasion de transmettre, tandis que le voyage et l’entraide seront des moyens de faire l’expérience de changer de mode de vie pour len inspirer me désir à d’autres.

Qui ne se préoccupe pas de l’avenir lointain,

se condamne aux soucis immédiats. Confucius

La connaissance que la société lui a permis d’acquérir, l’annonce de la sixième extinction de masse des espèces et la conscience des défis qui nous guettent lui ont fait considérer l’effondrement annoncé de notre société comme une menace assez forte pour que l'inaction ne soit plus une option.

 

« Si nous n’accélérons pas immédiatement l'action, nous atteindrons 1,5°C de réchauffement climatique de plus par rapport aux niveaux préindustriels en 2040 et même 2°C en 2075, avec des impacts irréversibles sur les écosystèmes et la vie sur terre. […] L’inaction n’est plus une option possible. »

WWF - Fonds mondial pour la nature, communiqué de presse,  30 octobre 2018.

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Valentina

L'indigène dans l'âme

Je suis née alors que mon père était en mission pour trois ans sur un projet forestier au Bhoutan. Mes parents sont ensuite revenus vivre dans un petit village des alpes Suisses, dans la partie Germanique où j’ai grandi. J’ai vécu mon enfance entourée par une belle nature belle sauvage et de nombreux animaux qui vivaient dans notre grand jardin.

 

Les souvenirs de mon enfance sont heureux, j’étais déjà curieuse et proche de la nature et mes parents m’ont transmis très jeune leur passion et leur amour pour le vivant. De même, depuis toute petite, je suis intéressée par les diverses cultures indigènes et par leurs modes de vie.

 

Les années passant, cet intérêt n’a fait que grandir et mon premier voyage en Amérique du sud, en Équateur, a renforcé ma passion pour leurs sagesses ancestrales qui ont le point commun d’être intimement connectés au vivant et de vivre en harmonie avec la nature.

 

Pour ces raisons, j’ai commencé mes études à Berne en anthropologie sociale en 2012 en parallèle de quoi j’ai étudié les sciences de la religion (Sciences of religions) et le développement durable (Sustainalble development) ». J’ai obtenu mon bachelor en 2016.

 

La principale question qui m’a suivie pendant mes études m’est restée :

« Comment peut-on retrouver de la simplicité dans nos modes de vie et (ré)intégrer les cycles de la nature ? ».

Comment pouvons-nous avoir une vue plus holistique et interdépendante du vivant sur terre?

 

Le fait qu’ils aient été éparnié du progrès de l’industrialisation et de la mondialisation m’a instinctivement guidé vers eux : leur message nous rappelle que nous faisons partie de la nature, qu’il faut faire « Avec » plutôt que « Contre » elle, que tout est connecté et qu’il nous faut respecter chaque être vivant comme nous-même car nous faisons partie d’un Tout. Leur vision du cosmos intègre aussi bien le visible que l’invisible à l’inverse de nos sociétés modernes, qui à l’image de Descartes, veulent tout simplifier et rationaliser.

 

Aussi, j’ai depuis longtemps envie d’aller découvrir des communautés résilientes et autonomes pour apprendre à vivre de manière plus simple et responsable. La théorie m’a été transmise par mes études mais je n’y trouvais finalement que peu de sens, j’avais envie de concrétisée mes apprentissages par la pratique. Nous n’abordions que peu la quête de la sagesse et le travail spirituel, bien que cela constitue les sujets qui m’intéressent le plus.

 

CycleHope m’a donné l’opportunité d’aller rencontrer d’autres modes de vie et le moyen de trouver et d’apporter un nouveau souffle d’inspiration au monde, pour plus de respect de l’homme envers le vivant.

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Jorge

Le chaman de Besac

 En France depuis quelques années, après plusieurs parcours tantôt ici tantôt au Mexique, aujourd'hui je me trouve sur un chemin où le sens retrouve sa place à l'instant. Psychologue Sociale de formation, passionné par la nature, la marche, les arts et puis la littérature. C’est cette dernière passion de la littérature et grâce à mon grand-père maternel que j’ai eu ma première rencontre avec le spirituelle de mon enfance dans de nombreux romans de mystère contenants de terribles aventures, des apprentissages variés.

 

Mon premier gourou:  Hesse et puis Rilke, plus tard Cortazar et puis Jodorowsky. J'ai connu une enfance tranquille dans un petit village où la vie était calme entourée de petites montagnes, de verdure, d’animaux, de chiens errants  où les enfants jouaient dans la rue et les gens étaient bienveillants et solidaires.

 

Je peux dire que j’ai reçu une bonne éducation de la  part de mes parents et de la vie qui a formé mon être profond. Dès que j'ai pu prendre conscience de moi même, j’ai constaté en moi une tendance innée à la spiritualité et au message artistique.

Ajoutez-y un vif amour pour les animaux, les plantes , le mystérieux, la nature qui nourrit jusqu'à maintenant tout ce que je suis et que à tout prendre, n'était qu’une forme, une variante de cet autre trait de mon caractère sensible, irascible, et ma personnalité  sera la tout entière, offerte à la compression humaine et puis de la terre et à l’univers.

 

Cependant après mes études j'ai eu un "vertige intellectuel" et  après plusieurs expériences professionnelles, j’ai du faire un virage, une remise en question de ce que j’étais devenu et de ce que j’ai apporté au monde avec ma trajectoire. Une insatisfaction énorme m’avait envahie, je ne retrouvais plus de plaisir .

 

Le cynique est comme disait Pessoa: un pessimiste joyeux. L'homme se distrait de vivre de bien des manières mais aucunes d'elles en vérité, ne m'a été donné.

J'ai traversé la vie, tel une spectre de ma vie, fait d'une autre matière que celle dont nous sommes faits, et en pensant à mon esprit, ce frère jumeaux de la négation de moi même .Puis-je dire que je suis un poète inspiré par la nature dans sa totalité  et c’est pour ça que aujourd'hui je suis là avec ce groupe de personnes magnifiques que la vie à mis sur mon chemin dont je suis relié à eux d'une façon inattendue et magique.

 

L'âme poétique de l'univers donne des fois des retrouvailles extasiantes et pleins de bonheur au-delà de l'imagination.

Qu'est ce donc que l'homme, sinon un insecte aveugle et vain bourdonnant contre une vitre close?

On pense instinctivement au-delà de la vitre à un foyer de lumière et de chaleur. Un pressentiment par notre coeur que la vie ne s'arrête pas dans les conventions formatées par une société qui nous impose sa vision de comment on doit vivre ou plutôt exister dans le monde que on cohabite. 

Je crois malgré tout que l'homme, ce génie, le poète, le rêveur parvient d'une certaine manière à forcer la vitre pour jaillir dans la lumière intérieure, il a éprouvé alors la chaleur et la joie d'être allé bien plus loin que tous les autres, mais lui même, n'est-il pas toujours aveugle?

Certains s’éloignent de la vitre dans le mauvais sens, à reculons et lorsqu'ils ne trouvent pas de vitre devant eux, les voilà qui s’écrient: nous l'avons traversée!

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